La combustion à l’air libre de végétaux est une activité fortement émettrice de polluants atmosphériques, en particulier de particules fines. Elle contribue ainsi à la dégradation de la qualité de l’air et a des conséquences sanitaires potentiellement graves sur nos concitoyens. Avec l’accroissement et l’intensification des étés caniculaires, le brûlage à l’air libre des végétaux constitue également un facteur de risques incendies en particulier dans les territoires exposés à ce risque.
Les enjeux sanitaires et de sécurité des personnes imposent un encadrement strict des pratiques de brûlage à l’air libre. La pratique fait ainsi l’objet d’un cadre légal qui a récemment renforcé le caractère d’interdiction strict de cette pratique pour les pratiques non professionnelles. Je vous rappelle l’interdiction de brûlage à l’air libre et je vous incite à utiliser des méthodes alternatives de traitement de déchets verts à savoir : Le compostage, le broyage, le paillage voire le dépôt en déchetterie. Les résidus liés à l’entretien des jardins et espaces verts doivent considérés comme des ressources plutôt que des déchets. Pour rappel, le non-respect de la réglementation.
Pour rappel, le non-respect de la réglementation expose le contrevenant à une amende de 4ème classe pouvant s’élever jusqu’à 750 € .